Qu’est-ce que la joie ? Une dilatation de l’âme ? Un assentiment profond à la vie ? Une sorte de récompense imprévue que le sort nous délivrerait en nous réjouissant ?
La joie et la jouissance sont proches et pourtant distinctes.
Il y a des joies intimes, discrètes et cependant violentes.
Il y a des joies explosives, démonstratives, et éventuellement jouées pour ne pas faire de peine à celui ou celle qui espérait la provoquer.
Il y a la joie de se réveiller un matin, l’air est doux, les oiseaux chantent et on va rencontrer son amoureux.
Il y a la joie qui succède à l’anxiété, au détour d’une péripétie qui se termine bien.
Il y a la joie du sportif qui a gagné son challenge, de l’étudiant qui a obtenu son diplôme, de l’acteur sous les ovations.
Il y a la joie mêlée de larmes qui accueille la naissance d’un enfant.
Il y a ce très beau livre de Goliarda Sapienza, L’art de la joie, qu’on ne peut que conseiller à tous ceux qu’on aime parce qu’il y trouveront les peines et les joies d’une belle personne, Modesta, éminemment libre et forte, pénétrée de cette quête obstinée : le bonheur de vivre avec le cœur en joie.
Texte et photographie de Zoé
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